Interview alumni : Jean-Marc STEIMES, ancien étudiant de l’ECG Luxembourg.

Interview alumni : Jean-Marc STEIMES, ancien étudiant de l’ECG Luxembourg.

Découvrez Jean-Marc STEIMES, ancien étudiant de l’ECG Luxembourg, aujourd’hui en début de carrière professionnelle. Il nous parle de son parcours, de ses expériences, de ses aspirations, et de ce que lui a apporté sa formation à l’ECG.

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m'appelle Jean-Marc STEIMES, j’ai 28 ans et j’ai intégré l’ECG Luxembourg en 2019, où j’ai suivi un BTS en commerce et marketing jusqu’en 2021. Après mon BTS, j’ai eu l’opportunité de poursuivre mes études en France, à Metz, au sein de la Coventry University, dans une filière orientée vers le Global Marketing. Cette expérience m’a donné envie d’aller encore plus loin, c’est pourquoi j’ai décidé de continuer avec un Master spécialisé en marketing numérique, cette fois-ci à Cologne.

Ce parcours académique m’a permis de me familiariser avec les différentes facettes du marketing international, et notamment avec le marketing digital qui m’a particulièrement intéressé pour son aspect technique et créatif à la fois.

Mon master terminé, j’ai enchaîné plusieurs stages pour acquérir de l’expérience concrète sur le terrain. J’ai effectué un premier stage chez AXA, puis un autre dans le secteur bancaire. J’ai aussi participé à un projet de bénévolat dans un centre culturel. Aujourd’hui, je travaille en tant qu’assistant pédagogique dans un lycée. Ce poste représente une phase transitoire pour moi, le temps de trouver un emploi plus en lien direct avec mes compétences en marketing ou dans le domaine administratif, vers lequel je tends de plus en plus.

Pourquoi avoir choisi de travailler dans le marketing et l’administratif ?

Ce qui m’a attiré dans le marketing, c’est avant tout le désir de transmettre un message, de communiquer quelque chose d’utile ou de marquant à un public. Le marketing, c’est une forme de créativité appliquée, où l’on apprend à jouer avec les formats, les supports et les canaux de communication pour faire passer une idée, promouvoir un événement, ou valoriser un produit ou une marque.

J’aime l’idée qu’on puisse toucher des personnes à travers un contenu bien pensé, que ce soit par le biais des réseaux sociaux, d’une campagne digitale, ou d’un visuel attractif. Cette diversité d’approches est ce qui rend ce métier vivant et stimulant.

En explorant le monde professionnel à travers mes stages, je me suis rendu compte que les tâches administratives m’intéressaient. J’y ai trouvé une certaine rigueur et une logique organisationnelle qui me correspondent. Il ne s’agit pas de délaisser complètement le marketing, mais plutôt d’explorer une autre facette du fonctionnement d’une entreprise, plus axée sur la gestion, les outils informatiques, les procédures internes.

Avec l’évolution des outils numériques, notamment l’intelligence artificielle, certaines tâches liées au développement web ou à la gestion de contenu deviennent plus accessibles. Cela oblige à adapter ses compétences et à se former sur les nouveaux outils de travail, ce que je trouve passionnant.

Quelles sont, selon vous, les compétences clés pour travailler dans ce domaine ?

Je pense qu’il est essentiel d’être à jour. Le marketing et les métiers du numérique évoluent très rapidement. Les attentes des entreprises changent, les outils se perfectionnent. Il faut donc continuer à apprendre en permanence, même après un diplôme.

Personnellement, j’ai travaillé mes compétences sur des outils comme Figma, Canva, Photoshop ou InDesign, aussi bien pour l’image que pour le texte. En vidéo, j’utilise des logiciels comme CapCut. Il n’est pas nécessaire de tout connaître, mais maîtriser un outil dans chaque domaine (image, vidéo, texte) permet de créer du contenu cohérent et professionnel.

Il est aussi indispensable de bien connaître les logiciels de base, comme le Pack Office, en particulier Excel, que j’ai beaucoup utilisé pendant mes stages. C’est un outil incontournable dans tous les environnements de travail.

Quelles étaient vos missions durant vos différents stages ? 

Lors de mon premier stage chez AXA, je travaillais principalement sur des tâches administratives. Je m’occupais de la gestion des informations bancaires des clients, de l’enregistrement des données dans un logiciel spécifique, de la communication avec les banques, et de la mise à jour de feuilles Excel liées à la gestion des fonds de pension.

Mon deuxième stage s’est déroulé dans une banque, où j’étais chargé de la traduction de documents et de contenus publicitaires. Nous avons travaillé à deux sur une campagne de cartes de crédit, traduite en trois langues. Là aussi, j’étais amené à manipuler Excel pour enregistrer et classer les cotisations d’organisations clientes.

Enfin, en ce qui concerne mes actions en tant que bénévole dans un centre culturel m’a permis de revenir au cœur de la communication : création de contenus visuels, gestion des réseaux sociaux, promotion des événements… C’était un travail plus créatif, que j’ai beaucoup apprécié.

Que retenez-vous de ces expériences ?

Toutes mes expériences m’ont appris qu’il est essentiel de rester curieux et adaptable. Dans un monde professionnel qui évolue constamment, il faut s’informer, se former, tester de nouveaux outils. J’ai compris qu’il est souvent plus pertinent de maîtriser quelques outils en profondeur que d’en survoler une dizaine superficiellement.

J’ai aussi appris à prendre du recul : ce n’est pas forcément parce qu’on a appris à coder pendant ses études qu’on en aura besoin dans son emploi. Aujourd’hui, certains outils automatisent ce travail. Il faut donc savoir aller à l’essentiel et utiliser les bons raccourcis, sans perdre de vue la qualité du travail fourni.

Pourquoi avez-vous choisi l’ECG Luxembourg pour votre formation ?

J’ai grandi au Luxembourg, mes parents y vivent aussi, c’était donc un choix logique pour moi de poursuivre mes études dans le pays. Ce que j’ai particulièrement apprécié au sein de l’ECG, c’est le cadre structuré de l’établissement, qui rappelle celui du lycée. Pour moi, c’était une transition naturelle, rassurante et motivante. L’ECG propose aussi des projets concrets, comme le Young Enterprise Project, qui permet de développer des compétences pratiques et entrepreneuriales. Cette approche professionnalisante correspondait parfaitement à ce que je recherchais à ce moment-là.

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