Interview alumni : Elyna WEBER, responsable du recrutement pour l'Armée luxembourgeoise

Chaque année, l’Armée luxembourgeoise accueille de nouveaux profils civils et militaires. Derrière ces recrutements, Elyna veille à chaque candidature, chaque entretien, chaque affectation. Responsable du recrutement, elle revient sur les coulisses d’un métier où l’humain et la procédure avancent main dans la main.
En quoi consiste votre métier ?
Je suis responsable du recrutement pour l’Armée luxembourgeoise, ce qui signifie que je gère à la fois les recrutements militaires et civils. Mon travail comprend l’organisation des examens-concours, la réalisation des entretiens d’embauche… Je suis responsable de l’ensemble du suivi administratif des dossiers. Ce n’est pas tout : je participe également à des projets transversaux, ce qui rend mon quotidien très varié.
Quelles sont les qualités principales pour être responsable du recrutement ?
La rigueur et l’organisation sont fondamentales. Le recrutement implique un respect strict des procédures, un suivi administratif précis, et une coordination constante avec plusieurs services. Il faut également être discret, car nous traitons des informations sensibles. Enfin, je dois avoir un certain sens du contact : nous sommes en relation directe avec les candidats, mais aussi avec les différents collaborateurs internes. La qualité des échanges joue un rôle important dans le bon déroulement des processus.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans ce métier ?
C’est justement cette diversité. Chaque recrutement est un projet à part entière. J’ai la chance d’avoir un impact concret sur les parcours professionnels des candidats, et cela donne du sens à notre travail. J’aime beaucoup le contact humain, les échanges avec les personnes que je rencontre, ainsi que le travail en équipe. C’est un métier vivant, où il n’y a pas de routine.
Quel est le plus grand challenge que vous rencontrez dans ce métier ?
Le défi principal est de réussir à concilier les besoins opérationnels avec les contraintes administratives et légales. Il faut souvent jongler avec des priorités multiples, respecter des délais serrés, tout en garantissant que chaque étape du processus soit conforme aux exigences réglementaires. Cela demande beaucoup de sang-froid, de flexibilité, une bonne gestion du stress et une capacité à prendre des décisions rapides.
Quel parcours académique avez-vous suivi pour atteindre ce poste ?
J’avais commencé des études en psychologie, mais j’ai arrêté en deuxième année car je ne me projetais pas dans cette voie. J’ai suivi un BTS en assistant de direction à l’ECG Luxembourg. C'était une opportunité de repartir sur des bases concrètes, avec une formation professionnalisante qui ouvrait plusieurs portes. Une fois le BTS terminé, j’ai poursuivi avec un bachelier à Liège, grâce au partenariat entre l'ECG et l’école belge.
Pourquoi avoir choisi ECG Luxembourg pour votre formation ?
Je cherchais une formation davantage orientée vers la pratique que vers la théorie. En me renseignant sur les BTS disponibles au Luxembourg, celui d’Assistant de direction a tout de suite attiré mon attention. Il correspondait parfaitement à mon envie de me former efficacement en vue d’une insertion professionnelle rapide.
Avez-vous un conseil pour les jeunes qui souhaitent se lancer ?
Je leur dirais de rester curieux, de ne pas hésiter à explorer différents domaines, et surtout de ne pas avoir peur de se réorienter si besoin. Chaque expérience, même si elle semble éloignée de l’objectif final, peut apporter des compétences utiles. Il ne faut pas non plus sous-estimer les formations techniques comme les BTS : elles mènent souvent à des débouchés très concrets et permettent d’entrer rapidement dans la vie active.